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Home -- French -- John - 013 (The Sanhedrin questions the Baptist)
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JEAN - La lumière luit dans les ténèbres
Etudes de l'Evangile de Christ selon Jean

PARTIE 1 - Rayonnemenmt de la lumière divine (Jean 1:1 - 4:54)
B - Christ conduit ses disciples de la repentance à la joie du mariage (Jean 1:19 - 2:12)

1. Une délégation du Sanhédrin questionne le Baptiste (Jean 1:19-28)


JEAN 1:25-28
25 Ils lui firent encore cette question: Pourquoi donc baptises-tu, si tu n'es pas le Christ, ni Elie, ni le prophète? 26 Jean leur répondit: Moi, je baptise d'eau, mais au milieu de vous il y a quelqu'un que vous ne connaissez pas, 27 qui vient après moi; je ne suis pas digne de délier la courroie de ses souliers. 28 Ces choses se passèrent à Béthanie, au-delà du Jourdain, où Jean baptisait.

Les Juifs avaient appris la purification, les ablutions et une sorte de baptême dans la Torah. Les ablutions étaient une purification de la souillure morale, tandis que le vrai baptême était précisément pour la purification des non-Juifs, parce qu’ils considéraient les nations comme impures. De toute façon, accepter le baptême était un signe d’humilité et de l’entrée dans la famille de Dieu.

Cela explique la perplexité des délégués de Jérusalem. «Pourquoi appelles-tu les croyants à se repentir, ceux qui sont circoncis et déjà établis dans l’alliance? Nous considères-tu comme manquant de sainteté et penses-tu que nous sommes perdus à cause de la colère de Dieu, nous les chefs responsables de la nation?»

Le baptême de Jean était une pierre d’achoppement pour les «pieux». Il divisait le peuple en deux groupes. Le premier groupe rassemblait ceux qui avaient été purifiés par le baptême de repentance. Ils devaient accueillir Christ ayant été préparés et choisis. Le second groupe rejetait le baptême de repentance, se sentant prêt à accueillir Christ. Ils supposaient que sa venue servirait des fins politiques ou légalistes.

L’évangéliste Jean a certainement assisté à cet interrogatoire officiel. Le débat a dû l’impressionner, surtout les questions des délégués, car les réponses ont permis d’apprendre qu’il n’était ni le Christ, ni Elie, ni le prophète promis. Le Baptiste n’a pas craint de se couvrir de honte en révélant qu’il n’était personne.

Le Baptiste, sachant ce qu’il avait à faire, répondit avec humilité: «Vous avez raison, je ne suis pas quelqu’un d’important. Je ne baptise qu’avec de l’eau, sans magie ni pouvoir. Tout ce que je fais est symbolique, préparant le chemin de Celui qui vient.»

Puis, dans sa tenue de peau de chameau, le Baptiste se leva et s’exclama d’une voix forte en direction de la délégation et de la foule: «Vous êtes tous aveugles. Vous ne remarquez pas l’événement historique qui se déroule au milieu de vous. Vous m’examinez, moi qui ne suis qu’un personnage mineur. Mais regardez! Le Christ vient! Il est au milieu de cette foule repentante. Moi, Jean-Baptiste, je n’ai aucun pouvoir pour accomplir quoi que ce soit. J’ai une mission à remplir. Je suis une voix, et le Saint-Esprit m’a révélé l’arrivée du Seigneur. Il est ici. Aujourd’hui, c’est le jour du salut. Repentez-vous car le temps passe.»

La foule fut terriblement impressionnée par cette annonce. Elle s’était rassemblée dans le but d’accueillir Christ. Mais il était déjà arrivé et personne ne l’avait remarqué, ni vu. Tous étaient perplexes et se regardaient les uns les autres dans l’étonnement.

Puis, le Baptiste prononça sa célèbre description de Christ dans un témoignage encore plus explicite que celle que l’évangéliste Jean avait déjà indirectement mentionnée au verset 15: «Celui qui vient après moi était avant moi.» Il révéla ainsi l’éternité de Christ et sa présence parmi les hommes. Il indiqua qu’extérieurement Christ était un être humain normal au milieu d’eux, un inconnu, sans auréole, sans beaux vêtements, n’ayant pas des yeux flamboyants. Il était comme tous les autres, rien ne le distinguait. Mais dans sa véritable nature, il était totalement différent des autres: un être existant depuis toute éternité, céleste et divin, se tenant au milieu d’eux en toute simplicité.

Le Baptiste confessa être indigne de servir Christ. La coutume de l’époque voulait que le serviteur lave les pieds des invités qui arrivaient à la maison. Le Baptiste se considérait même indigne de délier les lacets des chaussures de Jésus afin de laver ses pieds.

Ces paroles troublèrent la foule. Ils se demandèrent: «Où est cet étranger parmi nous? Comment le Seigneur peut-il être un homme ordinaire? Et pourquoi le Baptiste se considère-t-il indigne de délier les lacets de ses chaussures?» Puis les délégués répartirent à Jérusalem en se moquant de Jean-Baptiste. Ils furent probablement suivis par des disciples du Baptiste. Ils pensaient que Christ apparaîtrait dans la capitale avec éclat et dans toute sa majesté, et non pas comme un inconnu, une personne simple dans le désert. Ainsi, ils ont raté l’occasion de rencontrer le Christ de Dieu.

Ces événements eurent lieu sur la rive orientale du Jourdain, loin de l’autorité du Sanhédrin, dans la région où Hérode Antipas régnait. Les délégués ne pouvaient donc pas arrêter le Baptiste et l’emmener à Jérusalem pour y être jugé.

PRIERE: Seigneur Jésus-Christ, merci d’être venu jusqu’à nous, vrai homme et Dieu éternel. Nous t’adorons et te magnifions. Tu t’es humilié physiquement afin que personne, à l’exception du Baptiste, ne puisse te reconnaître. Tu es humble et doux de cœur. Apprends-nous à te ressembler, à te suivre et à nous laisser conduire par ton Esprit Saint.

QUESTION:

  1. Quel est le témoignage le plus important du Baptiste sur Jésus devant les délégués du Sanhédrin?

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