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MATTHIEU - Repentez-vous, car le royaume de Christ est proche!
Un cours d'études de l’Evangile de Christ selon Matthieu
PARTIE 4 - Dernieres œuvres de Jésus à Jerusalem (Matthieu 21:1 - 25:46)
A - Dispute au temple (Matthieu 21:1 - 22:46)

6. Les choses qui sont à César et celles qui sont à Dieu (Matthieu 22:15-22)


MATTHIEU 22:15-22
15 Alors les pharisiens allèrent se consulter sur les moyens de surprendre Jésus par ses propres paroles. 16 Ils envoyèrent auprès de lui leurs disciples avec les hérodiens, qui dirent: Maître, nous savons que tu es vrai, et que tu enseignes la voie de Dieu selon la vérité, sans t'inquiéter de personne, car tu ne regardes pas à l'apparence des hommes. 17 Dis-nous donc ce qu'il t'en semble: est-il permis, ou non, de payer le tribut à César? 18 Jésus, connaissant leur méchanceté, répondit: Pourquoi me tentez-vous, hypocrites? 19 Montrez-moi la monnaie avec laquelle on paie le tribut. Et ils lui présentèrent un denier. 20 Il leur demanda: De qui sont cette effigie et cette inscription? 21 De César, lui répondirent-ils. Alors il leur dit: Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. 22 Etonnés de ce qu'ils entendaient, ils le quittèrent, et s'en allèrent.
(Marc 12:13-17, Luc 20:20-26, Jean 3:2, Romains 13:1, 7)

C’était l’une des douloureuses souffrances de Christ «qui a supporté contre sa personne une telle opposition de la part des pécheurs» (Hébreux 12:3). A tout moment, ses ennemis lui tendaient des pièges. Dans ce passage, nous le voyons subir l’attaque des Pharisiens et des Hérodiens qui lui posent une question sur le tribut à César.

Les Juifs haïssaient les Romains car ces derniers leur imposaient des impôts élevés et ne leur laissaient pas exercer leurs lois et leurs rituels librement. Ils considéraient l’autorité de César comme opposée à l’autorité de leur Seigneur.

Les ennemis de Christ posent une question sournoise qui pouvait mettre Christ en mauvaise posture soit avec les Romains soit avec le peuple. Les soldats du roi Hérode interviendraient immédiatement pour arrêter Jésus s’il s’opposait à l’autorité des gouverneurs.

Voici la situation difficile dans laquelle Christ se trouve: s’il accepte de payer le tribut, les gens le rejetteront. S’il dit que Dieu seul doit être adoré sans payer de tribut, les Romains l’arrêteront.

Les adversaires de Christ voulaient «surprendre Jésus par ses propres paroles». Ils espéraient prendre l’avantage sur lui. C’est souvent la pratique des agents de Satan de faire passer quelqu’un pour un offenseur à cause d’une parole mal placée, mal comprise ou mal interprétée, une parole innocente déformée par des soupçons sournois. Ainsi, «le méchant forme des projets contre le juste». (Psaume 37:12-13)

Les ennemis de Christ avaient deux moyens de l’appréhender: par la loi ou par la force. Selon la loi, ils devaient le présenter au gouvernement civil comme un transgresseur de la loi. «Pilate leur dit: …Jugez-le selon votre loi! Les Juifs lui dirent: Il ne nous est pas permis de mettre personne à mort» (Jean 18:31). Les autorités romaines n’étaient pas aptes à traiter des questions de mots, de noms et de loi. Pour l’arrêter par la force, ils devaient tourner le peuple contre lui, ce qui était impossible puisque le peuple croyait que Christ était un prophète.

Avant qu’ils n’en prennent conscience, Jésus les oblige à confesser l’autorité de César sur eux. Face aux critiqueurs, il est bon de donner nos raisons avant nos réponses. Ainsi, la vérité peut faire taire ceux qui veulent la contredire. Christ leur demande de lui montrer une pièce de monnaie puisqu’il n’en a aucune. Ils lui montrent un denier, marqué de l’effigie de l’empereur. Le fait de frapper de la monnaie a toujours été considéré comme la prérogative de la royauté ou la puissance souveraine. L’admettre comme l’argent légal du pays est une soumission implicite à ces autorités.

Christ répond à la question piège des hypocrites avec des paroles pleines de sagesse et l’autorité convaincante de la vérité. La vérité de Dieu a vaincu le complot de Satan, le père du mensonge. Par sa réponse, Christ condamne l’hypocrisie malicieuse, et révèle le caractère tordu des Pharisiens. Si l’Etat exige son droit, nous devons nous y soumettre. Christ nous encourage à ne pas nous attacher à l’argent, aux trésors de ce monde ou aux biens matériels, mais à payer notre dû sans hésiter.

La réponse de Christ touche les hypocrites en plein cœur. Il place Mammon et les amoureux du pouvoir en présence de Dieu en disant: «Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu.» Tout appartient à Dieu, même César. Nos yeux, nos mains, notre bouche et notre cœur sont à Dieu, et non à nous. Notre argent, notre temps et nos forces sont sa propriété. Nos parents, voisins, notre travail et notre patron sont un don de Dieu. Ainsi, nous devrions tout rendre à sa source. Repentons-nous et reconnaissons que la devise de la vie éternelle n’est ni l’argent ni la politique, mais la foi en Dieu et son Fils. Nous appartenons à Dieu. Vivons donc conformément à cette réalité.

Soumettez votre vie entière aux mains de votre Sauveur, y compris votre argent. Nous vivons encore sur terre et pas au ciel. Certains pays cherchent parfois la soumission des croyants dans des affaires qui ne concernent que Dieu et non l’homme. Dans de telles conditions, nous devrions obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. Le droit d’un individu ou d’un état est petit comparé au droit de Dieu sur ses créatures. L’obéissance à Dieu passe avant notre service envers l’Etat. Nous ne devrions pas obéir à une créature en désobéissant au Créateur. Servons l’Etat fidèlement dans les choses qui ne s’opposent pas à la sainteté de Dieu ou à l’évangile de sa paix.

Lorsque nous rendons à César ce qui lui appartient, nous devrions nous rappeler aussi de rendre à Dieu ce qui lui appartient. Il a dit: Mon fils, donne-moi ton cœur. Il veut occuper la première place dans notre cœur et la plus importante.

PRIERE: Père céleste, nous t’appartenons. La différence entre les maîtres de ce monde et toi est la même qu’entre la terre et le ciel. Aide-nous à servir notre Etat et à ne pas exagérer les choses de notre monde, mais à vivre en toi, en te confiant nos problèmes afin que ton nom soit glorifié par notre conduite.

QUESTION 196: Qu’est-ce qui appartient à César et qu’est-ce qui appartient à Dieu?

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