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MATTHIEU - Repentez-vous, car le royaume de Christ est proche!
Un cours d'études de l’Evangile de Christ selon Matthieu
PARTIE 2 - Christ enseigne et exerce un ministere en Galilee (Matthieu 5:1 - 18:35)
B - Les miracles de Christ à Capernaum et dans les environs (Matthieu 8:1 - 9:35)

2. Guérison du serviteur du centenier (Matthieu 8:5-13)


MATTHIEU 8:5-13
5 Comme Jésus entrait dans Capernaüm, un centenier l'aborda, le priant 6 et disant: Seigneur, mon serviteur est couché à la maison, atteint de paralysie et souffrant beaucoup. 7 Jésus lui dit: J'irai, et je le guérirai. 8 Le centenier répondit: Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit; mais dis seulement un mot, et mon serviteur sera guéri. 9 Car, moi qui suis soumis à des supérieurs, j'ai des soldats sous mes ordres; et je dis à l'un: Va! et il va; à l'autre: Viens! et il vient; et à mon serviteur: Fais cela! et il le fait. 10 Après l'avoir entendu, Jésus fut dans l'étonnement, et il dit à ceux qui le suivaient: Je vous le dis en vérité, même en Israël je n'ai pas trouvé une aussi grande foi. 11 Or, je vous déclare que plusieurs viendront de l'orient et de l'occident, et seront à table avec Abraham, Isaac et Jacob, dans le royaume des cieux. 12 Mais les fils du royaume seront jetés dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents. 13 Puis Jésus dit au centenier: Va, qu'il te soit fait selon ta foi. Et à l'heure même le serviteur fut guéri. (Marc 6:6; Luc 7:1-10; 13:28-29; Jean 4:46-53)

La coutume juive considère tous les païens ou Gentils comme impurs (comme le lépreux). La guérison du serviteur du centenier implique une nouvelle attaque de Christ contre les interprétations complexes de la loi de Moïse, car il a reçu l’officier romain, un occupant de son pays, devant tout le monde. Cela prouvait que l’Evangile n’était pas destiné qu’au peuple juif, mais aussi aux païens.

Cet officier était le plus grand homme de Capernaüm, représentant l’autorité qui occupait le territoire. Il est venu à Jésus, le guérisseur, pour lui demander de guérir son serviteur et a confessé ouvertement son indignité en disant : «Je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit.» Il connaissait la coutume juive interdisant à Jésus de se rabaisser en entrant chez un païen. Il ne voulait pas mettre Christ dans l’embarras. Cela indique qu’il était sage et humain, qu’il respectait la coutume des Juifs que les Romains méprisaient, et considérait son serviteur comme son fils. Il montrait ainsi son humble amour et son souci pour ses serviteurs.

Bien qu’il soit un centenier romain, Les Juifs étaient soumis au joug romain. Cependant, Christ, le «Roi des Juifs», n’a pas tenu compte de son statut et lui a accordé sa faveur. Ce faisant, il nous enseigne à faire du bien à nos ennemis et à ne pas nous limiter à des inimitiés nationales. Bien que cet homme soit païen, Christ l’a reçu devant tout le monde et a ouvertement répondu à sa requête.

De plus, le centenier romain croyait en la puissance miraculeuse de Christ. Il donne des ordres aux esprits et aux maladies comme un chef de l’armée donne des ordres à ses soldats, et ils lui obéissent. Cette croyance a grandi dans le cœur du centenier alors qu’il regardait Jésus et recevait des informations sur ses actes et ses paroles, et cela lui a confirmé que ce Nazaréen avait une grande autorité spirituelle sur les esprits, les démons et les maladies. Il savait que sa parole était puissante, qu’il n’avait même pas besoin de venir chez lui pour guérir le malade. De loin, il pouvait dire une seule parole, et le serviteur était à coup sûr guéri, car toutes les autorités célestes sont à sa disposition.

Christ fut impressionné par cette grande foi. Il n’en avait pas trouvé une semblable parmi ses disciples et le peuple. Suivons l’exemple de ce centenier, devenons humbles, aimons nos serviteurs et considérons-nous indignes d’accueillir Christ sous notre toit. En même temps, nous devrions croire que Jésus nous aime et veut nous aider. Si nous nous soumettons à lui, nous le verrons manifester sa puissance dans notre vie et dans celle de nos amis. Jésus accorde le salut éternel à celui qui vient à lui. Il a ensuite révélé que les croyants reposeront aux cieux et s’assiéront avec Abraham, Isaac et Jacob dans la présence de Dieu, le cœur de leur espérance. Pourtant, ceux qui ne croient pas en la puissance de Christ et qui n’ont pas accepté l’amour de Dieu se détourneront et vivront dans le désespoir.

La paralysie empêchait le serviteur de faire son travail. Elle était aussi pénible et ennuyeuse que toute autre maladie. Pourtant, le centenier ne l’a pas licencié. Il ne l’a pas renvoyé chez ses parents, ne l’a pas abandonné sur son lit, mais a cherché à le soulager. Le serviteur n’aurait pas pu faire plus pour le maître, que le maître a fait pour le serviteur. Les serviteurs du centenier lui obéissaient, motivés par la bonté de leur chef. Comme nous ne devrions pas mépriser la cause de nos serviteurs, lorsqu’ils se disputent avec nous, de même nous ne devrions pas mépriser leur cas lorsque Dieu se dispute avec eux. Nous sommes faits du même moule, de la même main, et nous nous tenons sur le même niveau qu’eux devant Dieu, même s’ils viennent de pays en voie de développement.

Le centenier n’a pas eu recours à des sorciers ou à des diseuses de bonne aventure pour son serviteur, mais à Christ. La maladie n’était pas guérissable du point de vue humain. Le fait de venir demander la guérison prouve sa foi en la puissance de Christ, car la guérison dépassait les moyens naturels à disposition des médecins. La piété de la loi seule n’accorde pas le salut aux pécheurs. En se soumettant à Jésus, il se qualifie pour le salut éternel. Jésus a immédiatement guéri son serviteur malgré la distance qui les séparait. Nous apprenons que le temps et le lieu ne lient pas Christ. Il est le Seigneur de l’univers et peut nous guérir, nous sauver et nous sanctifier encore aujourd’hui, car il est assis à la droite de son Père sur son trône. Il attend que nous nous approchions de Dieu par la foi et lui demandions de guérir nos parents et amis. Il souhaite répondre immédiatement à nos prières par amour.

De nombreux Juifs qui persistent dans l’incrédulité, bien qu’ils soient des «enfants du royaume» par naissance, seront séparés des membres de l’Eglise de Christ. Le «royaume de Dieu», dont ils se vantaient être les enfants, leur sera enlevé, et ils seront rejetés. Au jour du jugement dernier, le fait d'avoir été des «enfants du royaume» ne servira pas aux hommes (aussi bien aux Juifs qu’aux chrétiens), car ils seront alors jugés, non par ce qu’ils ont été appelés, mais par ce qu’ils ont été. «Si tu es fils, tu es aussi héritier» (Galates 4 :7). Plusieurs déclarent être simplement ses enfants. Ils vivent dans la famille, mais ne lui appartiennent pas, et ne recevront pas l’héritage spirituel. Etre né de parents croyants nous couvre d'une bénédiction spirituelle, mais si nous nous reposons là-dessus, et n’avons rien d’autre à montrer au ciel, nous en serons exclus.

Matthieu 8:5-13 nous dit que le centenier est venu supplier Christ de guérir son serviteur. Jésus lui a répondu: «J'irai, et je le guérirai», et le centenier lui a dit : «Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit.»

Cependant, Luc 7:2-10 nous dit que le centenier a envoyé des anciens des Juifs vers Christ, et que lorsque Jésus était proche de la maison, le centenier a envoyé des amis lui dire: «Seigneur, ne prends pas tant de peine; car je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit.»

Y a-t-il une contradiction entre ces deux récits? On nous dit que Salomon a construit le temple, alors qu’il ne l’a pas construit lui-même, mais a confié le travail à d’autres. Une déclaration semblable est rapportée dans Jean 4 :1 où il est dit que Jésus baptisait, alors que Jean 4 :2 dit que ses disciples baptisaient mais pas lui. Il est dit que Pilate a flagellé Jésus, alors que ce sont ses soldats qui l’ont fait. De même, les amis étaient les porte-parole du centenier en disant : «Je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit», paroles qu’il a dû lui-même prononcer lorsque Jésus est arrivé près de chez lui. Cependant, Jésus a guéri son serviteur à cause de la foi du centenier, et c’est surtout de cela qu’il faut se souvenir.

PRIERE: Nous t’adorons Père céleste, car tu nous as choisis en Christ pour être un avec les saints aux cieux. Pardonne-nous notre petite foi et notre confiance si faible. Enseigne-nous à faire confiance à ta volonté de nous guérir, nous et nos amis, de l’incrédulité et du péché. Crée en nous l’humilité, un cœur brisé et un amour véritable pour les autres afin qu’ils recherchent le salut en toi.

QUESTION 85: Pourquoi la foi du centenier était-elle grande?

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