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MATTHIEU - Repentez-vous, car le royaume de Christ est proche!
Un cours d'études de l’Evangile de Christ selon Matthieu
PARTIE 4 - Dernieres œuvres de Jésus à Jerusalem (Matthieu 21:1 - 25:46)
A - Dispute au temple (Matthieu 21:1 - 22:46)

4. Jésus interrogé par les anciens des Juifs (Matthieu 21:23-27)


MATTHIEU 21:24-27
24 Jésus leur répondit: Je vous adresserai aussi une question; et, si vous m'y répondez, je vous dirai par quelle autorité je fais ces choses. 25 Le baptême de Jean, d'où venait-il? du ciel, ou des hommes? Mais ils raisonnèrent ainsi entre eux; Si nous répondons: Du ciel, il nous dira: Pourquoi donc n'avez-vous pas cru en lui? 26 Et si nous répondons: Des hommes, nous avons à craindre la foule, car tous tiennent Jean pour un prophète. 27 Alors ils répondirent à Jésus: Nous ne savons. Et il leur dit à son tour: Moi non plus, je ne vous dirai pas par quelle autorité je fais ces choses.
(Matthieu 14:5)

Christ ne se laisse pas prendre au piège. Au lieu de répondre, il leur offre l’occasion de changer d’avis et d’admettre que Dieu a envoyé le Baptiste préparer le chemin de Christ. Cette manière de répondre nous montre deux choses:

Premièrement: le fait que Christ n’enseigne pas les gens en utilisant des mots explicites prouve qu’il était le Fils de Dieu. Il attendait plutôt que leur foi grandisse dans l’obéissance. Il voulait qu’ils soient sûrs de sa divinité et scellent ensuite cette reconnaissance en venant à lui par amour. C’est contraire à notre façon d’approcher les gens. Nous essayons de les convaincre de toutes sortes de manières d’accepter le statut divin de Christ. Il vaut mieux attirer leur attention sur ses œuvres, sa pureté et sa bonté afin que leur confiance au Fils de l’homme se développe. Ils devraient arriver à voir que celui qui ressuscite les morts aime les pécheurs et pardonne ses ennemis. Ils devraient finalement croire qu’il est Dieu incarné.

Deuxièmement: Christ faisait réfléchir ses ennemis. Il essayait de les amener à la repentance, à se séparer de leurs croyances douteuses et à ne pas porter de jugement. S’ils avaient reconnu et admis que le baptême de Jean venait de Dieu, ils auraient confessé leurs péchés et se seraient repentis. Puisqu’ils se croyaient pieux et justes, ils ne se sont cependant pas préparés à se soumettre à Jésus. Leur cœur était endurci. Ils se sont mis en colère et ont nourri de la haine contre lui.

Si ces ennemis de Christ avaient admis que le baptême de Jean venait de Dieu, ils auraient risqué de perdre leur crédibilité. Le fait de reconnaître qu’une doctrine est de Dieu, sans pour autant l’accepter, est la plus grande faute dont un homme peut être accusé. Bien des gens resteront asservis au péché parce que, par négligence ou esprit de contradiction, ils refusent d’accepter ce qu’ils savent être vrai et bon. Ainsi, ils rejettent le conseil de Dieu en ne se soumettant pas au baptême de Jean. Ils n’ont donc plus d’excuse.

S’ils répondent que le baptême de Jean venait des hommes, ils craignent de provoquer la colère du peuple. Les sacrificateurs et les anciens redoutaient en effet les gens ordinaires, ce qui explique leur conscience troublée et leur forte jalousie. Le gouvernement était devenu un objet de haine et de mépris pour la population, un accomplissement de l’Ecriture: «…Je vous rendrai méprisables et vils aux yeux de tout le peuple» (Malachie 2:8-9). S’ils avaient gardé leur intégrité et fait leur devoir, ils auraient conservé leur autorité et n’auraient pas eu besoin de craindre le peuple. Ceux qui étudiaient comment obliger le peuple à les craindre ne pouvaient qu’avoir peur des gens eux-mêmes.

Ainsi, la délégation du conseil juif prétexte ne pas savoir d’où venait le baptême de Jean. C’est un cuisant échec pour eux, car les gens observaient avec attention ce débat en souriant du caractère retors de leurs chefs.

La délégation se retrouve prise au piège. En effet, Jésus ne leur révèle ni son autorité ni sa divinité, parce que 1) ils ne croyaient pas en lui et 2) son heure n’était pas encore venue, l’heure où toute sa gloire sera révélée dans une action décisive devant ses ennemis.

PRIERE: Père céleste, tu es le vrai Dieu, tu as donné ton autorité à ton Fils pour qu’il nous sauve et nous sanctifie. Nous vous adorons tous deux, car vous êtes plein d’amour, de compassion, de miséricorde et de bonté. Nous te remercions parce que tu nous as délivrés du péché par le sang du Crucifié, et sanctifiés par la puissance de son Saint-Esprit. Veuille délivrer les incroyants autour de nous de leur incrédulité dans l’unité du Saint-Esprit et les amener à croire en toi.

QUESTION 191: Pourquoi Jésus n’a-t-il pas déclaré son autorité à la délégation du conseil juif?

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